Denise Levertov citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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Denise Levertov
  • L'art et la foi dépendent tous deux de l'imagination; les deux sont des aventures dans l'inconnu.

  • Je ne suis pas très doué pour prier, mais ce que j'éprouve lorsque j'écris un poème est proche de la prière.

  • Vous êtes arrivé sur le rivage. Il n'y a pas d'instructions.

  • C'est lorsque nous affrontons un instant le pire que notre espèce puisse faire, et que nous frissonnons de connaître la souillure en nous-mêmes, que la crainte fend la coquille de l'esprit et pénètre dans le cœur.

  • Le chagrin est un trou dans lequel vous vous promenez le jour et dans lequel vous tombez la nuit.

  • Vous pouvez vivre pendant des années à côté d'un grand pin, honoré d'avoir un voisin si vénérable, même quand il jette des aiguilles partout sur vos fleurs ou vous réveille, laissant tomber de gros cônes sur votre terrasse à l'heure calme de la nuit.

  • Un poète articulant les peurs et les horreurs de notre temps est nécessaire pour que les lecteurs comprennent ce qui se passe, le comprennent vraiment, non seulement le sachent mais le ressentent: et devrait être accompagné d'une volonté de la part de ceux qui l'écrivent de prendre des mesures supplémentaires pour arrêter les grandes misères qu'ils enregistrent.

  • D'une certaine manière, l'écriture est une forme de prière.

  • Rien de ce que nous faisons n'a la rapidité, la sûreté, l'intelligence profonde qu'une vie en paix aurait.

  • Merveilleuse Vérité, affrontez-nous à chaque tournant, sous toutes ses formes.

  • Mais pour nous la route se déroule d'elle - même, nous n'arrêtons pas de marcher, nous savons qu'il y a loin à parcourir.

  • Ce que j'ai entendu, c'était tout mon moi qui disait et chantait ce qu'il savait: Je peux.

  • Montagne, montagne, montagne, marquant le temps. Chaque sans nom, mur au-delà du mur, redéfinition vacillante de l'horizon.

  • À travers le globe creux, un anneau de ferraille rouillée effilochée, est - ce la mer qui brille? Est-ce une route au bout du monde?

  • Femmes hypocrites, comme nous parlons rarement de nos propres doutes, alors que nous nourrissons douteusement l'homme dans ses doutes!

  • perle bleue sur la mèche, il y a ça en moi qui brûle et frissons, noircissant mon cœur de sa suie, je pense que parfois ce n'est pas Apollon qui m'a entendu mais un dieu différent.

  • nous sommes si nombreux et nombreux en eux-mêmes à voyager vers des îles lointaines mais personne ne demande leur histoire....

  • mon plaisir était dans la force de mon dos, dans mes nobles épaules, les cylindres de chair fraîche et lisse de mes bras.

  • L'escalier n'est pas une chose de brins brillants une évanescence radieuse pour les pieds des anges qui ne regardent que dans leur bande de roulement, et n'ont pas besoin de toucher la pierre.

  • La menace de la fin du monde est la vieille menace.

  • La paille d'abeille, les excréments, les poils de fourrure de bœuf: tout devient miel. Les micro-organismes virulents ne peuvent pas survivre dans le miel.

  • lentement, les pâles perles de rosée de lumière recouvertes de fleurs peuvent s'épaissir, s'assombrir en or: le miel de l'humain.

  • Les dernières toiles d'araignées de brouillard dans les premiers arbres noirs sont des flocons de cendre blanche dans le foyer du monde.

  • Que l'espace sous le premier étage soit sombre, que l'eau recouvre les poteaux de pierre et que la boue verte vive brille dessus; qu'un bateau y soit gardé.

  • Quelle joie quand le tatou insouciant nous jette un coup d'œil et n'accélère pas son trot à travers la piste dans la brosse à paume. Quelle est cette joie? Qu'aucun animal ne faiblit, mais sait ce qu'il doit faire?

  • Le vaste silence de Bouddha dépasse et l'emporte sur le rugissement imminent de la vie tragique qui remplit les ruelles et les avenues; il bloque le passage des cyclo-pousse, de la police, des convois.

  • Je regarde les nuages comme je les vois en pompe avancer, poursuivant le soleil tombé.

  • Parmi une centaine de fenêtres qui brillent douloureusement dans le vaste côté de plus grand que le palais, nombre tel et tel brûle depuis plusieurs années, chaque nuit comme si la pièce à l'intérieur était en feu.

  • Chaque partie du discours est une étincelle en attente de rédemption, chacune une vertu, un pouvoir en suspens....

  • L'amour est un paysage que les longues montagnes définissent mais qui ne se coupe pas de la distance invisible.

  • Les images divisent la vérité en fractions.

  • À Delphes, j'ai prié Apollon pour qu'il maintienne en moi la flamme du poème et j'ai bu de la source saumâtre là-bas....

  • Nous avons les mots dans nos poches, des directions obscures. Les anciens ont enlevé la lumière de leur présence....

  • L'énoncé prophétique, comme l'énoncé poétique, transforme l'expérience et amène le récepteur à de nouvelles attitudes. Les types d'expériences-les reconnaissances ou révélations-d'où émergent à la fois la prophétie et la poésie, sont de nature à inciter le prophète ou le poète à des discours qui peuvent dépasser leurs propres capacités connues; ils sont "inspirés", ils respirent la révélation et expirent de nouveaux mots; et ce faisant, ils transfèrent à l'auditeur ou au lecteur une expérience parallèle, une intensité parallèle, qui pousse cette personne à de nouvelles attitudes et de nouvelles actions.

  • nos filaments nerveux se contractent avec sa présence jour et nuit, rien de ce que nous disons n'a pas le flegme rauque de celui-ci dans le dicton, rien de ce que nous faisons n'a la rapidité, la sûreté, l'intelligence profonde qu'une vie en paix aurait.

  • Tellement absolu, ce n'est autre que le bonheur lui-même, une respiration trop calme pour être entendue.

  • J'apprends à affirmer la lumière de la Vérité à d'étranges virages de la route de l'esprit, de mauvais virages qui mènent au-delà de la frontière à l'émerveillement....

  • Ne mange pas ces beaux dollars verts que ta femme te donne au petit déjeuner.

  • Et nos rêves, avec quelle frivolité nous les avons épurés comme des ongles d'orteils, coupés comme des pointes de cheveux fendus.

  • Tu te trompes sur moi? Je parle de vivre, de passer d'un moment à l'autre, et à celui d'après, respirant la mort dans l'air printanier....

  • Un aveugle. Je peux le regarder honteux, sans vergogne. Ou le sait-il? Non, il est dans une grande solitude. Ô joie étrange, de contempler à satiété le visage d'un étranger. Non, ma soif est plus grande qu'avant.

  • Les nageurs AvowalAs osent se coucher face au ciel et l'eau les porte, comme les faucons se reposent sur l'air et l'air les soutient;ainsi apprendrais-je à tomber en chute libre et à flotter dans l'étreinte profonde de l'Esprit Créateur, sachant qu'aucun effort ne mérite cette grâce qui entoure tout.

  • Les jours passent quand j'oublie le mystère. Des problèmes insolubles et des problèmes offrant leurs propres solutions ignorées se bousculent pour attirer mon attention, ils encombrent son antichambre avec une foule de diversions, mes courtisans, portant leurs vêtements colorés; casquettes et cloches. Et puis une fois de plus le mystère tranquille est présent pour moi, la clameur de la foule s'éloigne: le mystère qu'il y a n'importe quoi, n'importe quoi du tout, sans parler du cosmos, de la joie, de la mémoire, de tout, plutôt que du vide: et que, 0 Seigneur, Créateur, Sanctifié, Tu le soutiens encore, heure par heure.

  • Laisse - moi marcher à travers les champs de papier en touchant avec ma baguette des tiges sèches et des papillons rabougris....

  • Chaque jour, chaque jour, j'en entends assez pour remplir une année de nuits d'émerveillement.

  • Les diamants de pluie, ce matin d'hiver, embellissent l'enchevêtrement de rameaux de poirier non taillés; chaque solitaire, placé, semble - t-il, avec un jugement réfléchi, porte la lumière sous les nuages déchirés-l'invisible partagé en abondance infinie.

  • Les enseignants de tous les niveaux encouragent l'idée qu'il faut parler des choses pour les comprendre, car ils n'auraient pas d'emploi, sinon. Mais c'est bidon, tu sais.

  • L'une des obligations de l'écrivain est de dire ou de chanter tout ce qu'il peut, de traiter du monde autant qu'il lui est possible dans la langue.

  • Le feu dans les feuilles et l'herbe si verte qu'il semble chaque été le dernier été.

  • L'affliction est plus susceptible d'étouffer l'imagination que de la stimuler.