Daniel Pennac citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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Daniel Pennac
  • Le temps passé à lire, comme le temps passé à aimer, augmente notre durée de vie.

  • Un livre bien choisi vous sauve de tout, y compris de vous-même.

  • L’architecture est un art de suggestion.

  • Mais la lecture est différente, la lecture est quelque chose que vous faites. Avec la télé, et le cinéma d'ailleurs, tout vous est remis dans une assiette, rien ne doit être travaillé, ils vous nourrissent juste à la cuillère. L'image, le son, le décor, la musique atmosphérique au cas où vous n'auriez pas compris de quoi parle le réalisateur... La porte grinçante qui vous dit d'être raide. Vous devez tout imaginer lorsque vous lisez.

  • Je n'ai jamais eu le temps de lire. Mais personne ne m'a jamais empêché de terminer un roman que j'aimais.

  • L'enseignant est marchandisé, l'école est un magasin, les matières sont des biens de consommation. Lire, penser, réfléchir, ce n'est pas une question de désir, c'est une question de besoin.

  • Je maîtrise mes doutes maintenant. Je m'amuse avec eux, ce sont mes compagnons de voyage.

  • Chaque pays pense que son école est dans une crise spécifique, sans jamais lier la crise de l'école à celle de la société qui l'entoure.

  • Il suffit d'un enseignant - un seul - pour nous sauver de nous-mêmes et nous faire oublier tous les autres.

  • Je n'ai jamais éprouvé un chagrin qui n'ait été soulagé par une heure de lecture.

  • La vertu paradoxale de la lecture réside dans le fait de s'éloigner du monde pour pouvoir lui donner un sens.

  • Lorsque vous achetez une veste, il est important que les poches soient assez grandes pour un livre de poche!

  • Nous, les êtres humains, construisons des maisons parce que nous sommes vivants, mais nous écrivons des livres parce que nous sommes mortels. Nous vivons en groupe parce que nous sommes sociables mais nous lisons parce que nous savons que nous sommes seuls. La lecture offre une sorte de camaraderie qui ne prend la place de personne mais que personne ne peut remplacer non plus. Il n'offre aucune explication définitive de notre destin mais nous relie inextricablement à la vie. Ses minuscules liens secrets nous rappellent à quel point nous sommes paradoxalement heureux d'être en vie tout en éclairant à quel point la vie est tragiquement absurde.

  • Si vous vous demandez comment vous trouverez le temps, cela signifie que vous n'avez pas vraiment envie de lire. Parce que personne n'a jamais le temps. Ce n'est certainement pas le cas des enfants, ni des adolescents ou des adultes. La vie se met toujours en travers. <...> Le temps de lire est toujours du temps volé. <...& gt; Volé de quoi? De la tyrannie de la vie."- page 125

  • Nous gardons le silence sur ce que nous lisons. Notre plaisir d'un livre reste un secret jalousement gardé. Peut-être parce qu'il n'y a pas besoin de parler, ou parce qu'il faut du temps pour distiller ce que nous avons lu avant de pouvoir dire quoi que ce soit. Le silence est notre garantie d'intimité. Nous avons peut-être fini de lire mais nous vivons toujours le livre.

  • Déclaration des droits du lecteur 1. Le droit de ne pas lire 2. Le droit de sauter les pages 3. Le droit de ne pas finir 4. Le droit de relire 5. Le droit de lire n'importe quoi 6. Le droit à l'évasion 7. Le droit de lire n'importe où 8. Le droit de naviguer 9. Le droit de lire à haute voix 10. Le droit de ne pas défendre ses goûts

  • Une fois qu'un livre est en notre possession, il est à nous, de la même manière que les enfants revendiquent: "C'est mon livre."Comme si cela faisait organiquement partie d'eux. Ça doit être pour ça qu'on a tant de mal à rendre les livres empruntés. Ce n'est pas exactement du vol (bien sûr que non, nous ne sommes pas des voleurs, qu'insinuez-vous?); c'est simplement un glissement de propriété ou, mieux encore, un transfert de substance. Ce qui appartenait à quelqu'un d'autre devient mien quand je le regarde. Et si j'aime ce que je lis, naturellement j'aurai du mal à le rendre.