Anne Desclos citations célèbres
dernière mise à jour : 5 septembre 2024
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Les hommes sont stupides de s'attendre à ce que nous les révérions, alors qu'en fin de compte, ils ne représentent presque rien.
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Aimer, c'est vivre au bord du précipice.
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Garde-moi plutôt dans cette cage, et nourris-moi avec parcimonie, si tu l'oses. Tout ce qui me rapproche de la maladie et du bord de la mort me rend plus fidèle. Ce n'est que lorsque tu me fais souffrir que je me sens en sécurité. Tu n'aurais jamais dû accepter d'être un dieu pour moi si tu avais peur d'assumer les devoirs d'un dieu, et nous savons qu'ils ne sont pas aussi tendres que tout cela. Tu m'as déjà vu pleurer. Maintenant, tu dois apprendre à savourer mes larmes.
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Le fait qu'il lui ait donné était pour lui une preuve, et devrait en être une pour elle aussi qu'elle lui appartenait: on ne peut donner que ce qui vous appartient.
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En fait, "continua l'autre voix," si vous l'attachez de temps en temps, ou la fouettez juste un peu, et qu'elle commence à aimer ça, ce n'est pas bon non plus. Vous devez dépasser le stade du plaisir, jusqu'à ce que vous atteigniez le stade des larmes.
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O était infiniment plus émouvante lorsque son corps était couvert de marques, de quelque nature que ce soit, ne serait-ce que parce que ces marques lui empêchaient de tricher et proclamaient immédiatement, au moment où elles étaient vues, que tout allait aussi loin qu'elle était concernée. Car savoir cela était une chose, mais en voir la preuve, et la voir sans cesse renouvelée, en était une autre.
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O sentit que sa bouche était belle, puisque son amant condescendait à s'y enfoncer . . .
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Les amoureux et les mystiques connaissent ce sentiment de grandeur, ce goût de la joie - en s'abandonnant à la volonté des autres.
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Le captif volontaire L'muet le prisonnier Que je cache au plus profond de moi...
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J'ai trouvé ce membre qui saluait raidement, dont il était si fier, plutôt effrayant, et à vrai dire j'ai trouvé sa fierté légèrement comique. J'ai pensé que ça devait être embarrassant pour lui, et j'ai pensé à quel point c'était plus agréable d'être une fille. C'est d'ailleurs une opinion que j'ai encore aujourd'hui.
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Je l'ai écrit seul, pour lui, pour l'intéresser, pour lui plaire, pour l'occuper. Je n'étais pas jeune, ni particulièrement jolie. J'avais besoin de quelque chose qui pourrait intéresser un homme comme lui.
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Qui suis-je finalement, sinon la longue partie silencieuse de quelqu'un, la partie secrète et nocturne qui ne s'est jamais trahie en public par aucune pensée, parole ou acte, mais communique à travers les profondeurs souterraines de l'imaginaire avec des rêves aussi vieux que le monde lui-même?
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Je n'étais pas jeune, je n'étais pas jolie, il fallait trouver d'autres armes.
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Je pense que la soumission peut [être] et est une arme redoutable, que les femmes utiliseront tant qu'elle ne leur est pas enlevée.
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Est O utilisé par Renà © et Sir Stephen, ou les utilise-t-elle en fait, et...tous ces fers, ces chaînes et cette débauche obligatoire, pour réaliser son propre rêve-c'est-à-dire sa propre destruction et sa mort? Et, d'une manière subreptice, n'est-elle pas responsable d'eux? Ne les plie-t-elle pas à sa volonté?
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La débauche conçue comme une sorte d'expérience ascétique n'est pas nouvelle, ni pour les hommes ni pour les femmes, mais jusqu'à Histoire d'O aucune femme à ma connaissance ne l'avait dit.
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Je pense que j'ai un penchant refoulé pour l'armée, j'aime la discipline sans question, les horaires et les tâches spécifiques.
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Par mon maquillage et mon tempérament, je n'étais pas vraiment en proie à des désirs physiques. Tout s'est passé dans ma tête.
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Story of O est un conte de fées pour un autre monde, un monde où une partie de moi a vécu longtemps, un monde qui n'existe plus qu'entre les couvertures d'un livre.
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Une femme vraiment soumise doit être chérie, chérie et protégée car elle seule peut offrir à un homme le don de la domination.