Gerard De Nerval citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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Gerard De Nerval
  • Le premier homme qui comparait la femme à une rose était un poète; le second, un imbécile.

  • Ä ° stanbul est un sceau magique qui unit l'Europe et l'Asie depuis l'Antiquité. Sans aucun doute, Istanbul est certainement le plus bel endroit du monde.

  • Chaque fleur est une âme qui s'épanouit dans la nature.

  • Lorsque l'âme dérive incertaine entre la vie et le rêve, entre le désordre de l'esprit et le retour à la réflexion froide, c'est dans la pensée religieuse qu'il faut chercher la consolation.

  • On a dit à juste titre que rien n'est sans importance, rien n'est impuissant dans l'univers; un seul atome peut tout dissoudre et tout sauver! Quelle terreur! C'est là que réside la distinction éternelle entre le bien et le mal.

  • Le seul refuge qui nous restait était la tour d'ivoire du poète, que nous montions, toujours plus haut, pour nous isoler de la foule.

  • L'enthousiasme des vieillards ressemble singulièrement à celui de l'enfance.

  • J'ai toujours différencié deux types d'amis; ceux qui veulent des preuves d'amitié et ceux qui n'en veulent pas. Une sorte m'aime pour moi et les autres pour eux-mêmes.

  • Je n'ai jamais ressenti de repos dans le sommeil. Pendant quelques secondes, je suis engourdi, puis une nouvelle vie commence, libérée des conditions du temps et de l'espace, et sans doute semblable à cet état qui nous attend après la mort. Qui sait s'il n'y a pas un lien entre ces deux existences et s'il n'est pas possible pour l'âme de les unir maintenant?

  • Mec, penses-tu que la tienne est la seule âme? Regarde autour de toi. Tout ce que tu vois frémit d'être. Bien que vos pensées soient libres, il y a une chose à laquelle vous ne pensez pas: le tout. Les bêtes ont un esprit; respectez-le. Des fleurs aussi-regardez-en une. La nature a produit chaque pétale. Il y a un mystère qui dort dans le métal. Tout se sent et a du pouvoir sur vous.

  • Comment ai-je pu vivre si longtemps en dehors de la Nature sans m'identifier à elle? Tout vit, bouge, tout correspond; les rayons magnétiques, émanant de moi-même ou des autres, traversent sans entrave la chaîne illimitée des choses créées; c'est un réseau transparent qui recouvre le monde, et ses fils minces se communiquent par degrés aux planètes et aux étoiles. Captif maintenant sur terre, je communie avec le chœur des étoiles qui partagent mes joies et mes peines.

  • l'imagination m'apportait des dà © lices infinies. En récupérant ce que les hommes appellent la raison, il faudra-t-il regretter de les avoir perdues...? Mon imagination m'a procuré un plaisir infini. En retrouvant ce que les hommes appellent la raison, dois-je regretter la perte de ces joies?...

  • Nos rêves sont une seconde vie. Je n'ai jamais pu pénétrer sans frémir ces portes d'ivoire ou de cornes qui nous séparent du monde invisible.

  • Rien n'est indifférent, rien n'est impuissant dans l'univers; un atome pourrait tout détruire, un atome pourrait tout sauver!

  • L'arbre de la connaissance n'est pas l'arbre de la vie! Et pourtant, pouvons-nous chasser de nos esprits tout le bien ou le mal déversé en eux par tant de générations savantes? L'ignorance ne s'apprend pas.

  • Les premiers instants du sommeil sont une image de la mort; une torpeur brumeuse saisit nos pensées et il nous devient impossible de déterminer l'instant exact où le Moi, sous une autre forme, poursuit la tâche de l'existence.

  • Pourquoi un homard devrait-il être plus ridicule qu'un chien? ... ou un chat, ou une gazelle, ou un lion, ou tout autre animal que l'on choisit de promener? J'ai un penchant pour les homards. Ce sont des créatures paisibles et sérieuses. ... Goethe avait une aversion pour les chiens, et il n'était pas fou. Ils connaissent les secrets de la mer, ils n'aboient pas.