Marcel Proust citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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Marcel Proust
  • Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.

  • Soyons reconnaissants envers les gens qui nous rendent heureux, ce sont les charmants jardiniers qui font fleurir nos âmes.

  • Ma destination n'est plus un lieu, mais une nouvelle façon de voir.

  • Si un peu de rêve est dangereux, le remède n'est pas de rêver moins mais de rêver plus, de rêver tout le temps.

  • Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous avons vécus aussi pleinement que ceux que nous avons passés avec un livre préféré.

  • Notre intellect n'est pas l'instrument le plus subtil, le plus puissant, le plus approprié pour révéler la vérité. C'est la vie qui, petit à petit, exemple par exemple, nous permet de voir que ce qui est le plus important pour notre cœur, ou pour notre esprit, ne s'apprend pas par le raisonnement mais par d'autres agences. C'est alors que l'intellect, observant leur supériorité, abdique son contrôle sur eux pour des raisons raisonnées et accepte de devenir leur collaborateur et laquais.

  • N'attendez pas la vie. N'attends pas longtemps. Soyez conscient, toujours et à chaque instant, que le miracle est dans l'ici et maintenant.

  • Soyons reconnaissants envers les gens qui nous rendent heureux.

  • Nous ne recevons pas la sagesse; nous devons la découvrir par nous-mêmes après un voyage que personne ne peut entreprendre pour nous ou nous épargner.

  • Chaque lecteur se retrouve. L'œuvre de l'écrivain n'est qu'une sorte d'instrument optique qui permet au lecteur de discerner ce que, sans ce livre, il n'aurait peut-être jamais vu en lui-même.

  • Il est réconfortant quand on a du chagrin de s'allonger dans la chaleur de son lit et là, abandonnant tout effort et toute résistance, d'enfouir même sa tête sous la couverture, de s'y abandonner complètement, gémissant comme des branches dans le vent d'automne. Mais il y a encore un meilleur lit, plein d'odeurs divines. C'est notre douce, notre profonde, notre impénétrable amitié.

  • Un changement de temps suffit pour recréer le monde et nous-mêmes.

  • Chaque lecteur, en lisant, est en fait le lecteur de lui-même. L'œuvre de l'écrivain n'est qu'une sorte d'instrument optique qu'il fournit au lecteur pour qu'il puisse discerner ce qu'il n'aurait peut-être jamais vu en lui-même sans ce livre. La reconnaissance par le lecteur en lui-même de ce que dit le livre est la preuve de la vérité du livre.

  • Dans sa jeunesse, un homme rêve de posséder le cœur de la femme qu'il aime; plus tard, le sentiment qu'il possède le cœur d'une femme peut suffire à le faire tomber amoureux d'elle.

  • Nous ne recevons pas la sagesse, nous devons la découvrir par nous-mêmes, après un voyage à travers le désert que personne d'autre ne peut faire pour nous, que personne ne peut nous épargner, car notre sagesse est le point de vue à partir duquel nous arrivons enfin à considérer le monde.

  • Comme beaucoup d'intellectuels, il était incapable de dire une chose simple de manière simple.

  • C'est dans les moments de maladie que nous sommes obligés de reconnaître que nous ne vivons pas seuls mais enchaînés à une créature d'un royaume différent, des mondes entiers séparés, qui ne nous connaît pas et par qui il est impossible de se faire comprendre: notre corps.

  • Ces rêves m'ont rappelé que, puisque je souhaitais un jour devenir écrivain, il était grand temps de décider quel genre de livres j'allais écrire. Mais dès que je me posais la question, et essayais de découvrir un sujet auquel je pourrais donner une signification philosophique d'une valeur infinie, mon esprit s'arrêtait comme une horloge, ma conscience se retrouvait face à un blanc, je sentais soit que j'étais totalement dépourvu de talent, soit peut-être qu'une maladie du cerveau entravait son développement.

  • Il est souvent difficile de supporter les larmes que nous avons nous-mêmes causées.

  • L'odeur et le goût des choses restent longtemps en équilibre, comme des âmes, prêtes à nous le rappeler.....

  • Tant que les hommes sont libres de demander ce qu'ils doivent, libres de dire ce qu'ils pensent, libres de penser ce qu'ils veulent, la liberté ne peut jamais être perdue et la science ne peut jamais régresser.

  • Dans une séparation, c'est celui qui n'est pas vraiment amoureux qui dit les choses les plus tendres.

  • Le soldat est convaincu qu'un certain délai indéfiniment prolongeable lui est accordé avant qu'il ne soit tué, le cambrioleur avant qu'il ne soit attrapé, les hommes en général, avant qu'ils ne meurent. C'est l'amulette qui préserve les individus-et parfois les populations-non pas du danger, mais de la peur du danger, en réalité de la croyance au danger, qui dans certains cas leur permet de le braver sans être courageux. Une telle confiance, tout aussi infondée, soutient l'amant qui compte sur une réconciliation, une lettre.

  • Car bien que nous sachions que les années passent, que la jeunesse cède la place à la vieillesse, que les fortunes et les trônes s'effondrent (même les plus solides d'entre eux) et que la renommée est transitoire, la manière dont-au moyen d'une sorte d'instantané-nous prenons connaissance de cet univers mouvant tourbillonné par le Temps, a au contraire pour effet de l'immobiliser.

  • Toutes nos décisions finales sont prises dans un état d'esprit qui ne va pas durer.

  • Tout ce qui est génial dans le monde vient des névrosés. Eux seuls ont fondé nos religions et composé nos chefs-d'œuvre.

  • Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique; les passions que nous ressentons le dilatent, celles qui nous inspirent le rétrécissent et l'habitude le remplit.

  • L'amour est une torture réciproque.

  • Ce n'est que par l'art que nous pouvons sortir de nous-mêmes et savoir ce que voit une autre personne.

  • Au lieu de chercher de nouveaux paysages, développez de nouveaux yeux.

  • Le caractère que nous montrons dans la seconde moitié de notre vie n'a pas nécessairement besoin d'être, bien qu'il le soit souvent, notre caractère originel, développé davantage, asséché, exagéré ou diminué. Cela peut être son exact opposé, comme un costume porté à l'envers.

  • Grâce à l'art, au lieu de ne voir qu'un seul monde, le nôtre, nous voyons ce monde se multiplier et nous avons à notre disposition autant de mondes qu'il y a d'artistes originaux, des mondes plus différents les uns des autres que ceux qui tournent dans l'espace infini, des mondes qui, des siècles après l'extinction du feu d'où émanait d'abord leur lumière, qu'il s'appelle Rembrandt ou Vermeer, nous envoient encore chacun son rayonnement particulier.

  • avec une seule image, il ferait exploser cette beauté en moi.

  • Nos passions façonnent nos livres, le repos les écrit dans les intervalles.

  • Notre mémoire est comme un magasin dans la vitrine duquel est exposée tantôt une, tantôt une autre photographie de la même personne. Et en règle générale, l'exposition la plus récente reste pendant un certain temps la seule à être vue.

  • L'amour n'est pas vain parce qu'il est frustré, mais parce qu'il est accompli. Les gens que nous aimons se transforment en cendres lorsque nous les possédons.

  • Il n'y a pas de coutume plus ridicule que celle qui vous fait exprimer une fois pour toutes de la sympathie un jour donné à une personne dont le chagrin durera aussi longtemps que sa vie. Un tel chagrin, ressenti de telle manière est toujours présent, il n'est jamais trop tard pour en parler, jamais répétitif de le mentionner à nouveau.

  • À peine le liquide chaud mélangé aux miettes avait-il touché mon palais qu'un frisson me traversa et je m'arrêtai, concentré sur la chose extraordinaire qui m'arrivait.

  • Amour...., toujours insatisfait, vit toujours dans le moment qui est sur le point de venir.

  • Le seul vrai voyage de découverte,. . . ce ne serait pas visiter des contrées étranges mais posséder d'autres yeux.

  • Tout ce que nous considérons comme génial nous est venu des névrosés. Ce sont eux et eux seuls qui ont fondé les religions et créé de grandes œuvres d'art. Le monde ne réalisera jamais combien il leur doit et ce qu'ils ont souffert pour lui accorder leurs dons.

  • Les gens qui ne sont pas amoureux ne comprennent pas comment un homme intelligent peut souffrir à cause d'une femme très ordinaire. C'est comme être surpris que quelqu'un soit atteint de choléra à cause d'une créature aussi insignifiante que le bacille commun.

  • La maladie est le médecin le plus écouté: à la bonté et à la sagesse, nous ne faisons que des promesses; à la douleur, nous obéissons.

  • Le souvenir des choses passées n'est pas nécessairement le souvenir des choses telles qu'elles étaient.

  • Nous sommes parfois trop prêts à croire que le présent est le seul état de choses possible.

  • Le seul vrai voyage, le seul bain dans la Fontaine de Jouvence, ce ne serait pas de visiter des contrées étranges mais de posséder d'autres yeux, de voir l'univers à travers les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est; et c'est ce que nous faisons [avec de grands artistes]; avec des artistes comme ceux-là, nous volons vraiment d'étoile en étoile.

  • Pour chaque maladie que les médecins guérissent avec des médicaments, ils en provoquent dix chez des personnes en bonne santé en leur inoculant le virus mille fois plus puissant que n'importe quel microbe: l'idée qu'on est malade.

  • Mais parfois, l'avenir est latent en nous sans que nous le sachions, et nos paroles prétendument mensongères préfigurent une réalité imminente.

  • Mais quand d'un passé lointain rien ne subsiste, après que les gens sont morts, après que les choses sont brisées et dispersées, le goût et l'odorat seuls, plus fragiles mais plus durables, plus sans substance, plus persistants, plus fidèles, restent longtemps en équilibre, comme les âmes, se souvenant, attendant, espérant, au milieu des ruines de tout le reste; et portent sans broncher, dans la goutte minuscule et presque impalpable de leur essence, la vaste structure du souvenir.

  • Comme tous ceux qui ne sont pas amoureux, il pensait que l'on choisissait la personne à aimer après d'interminables délibérations et sur la base de qualités ou d'avantages particuliers.