Deborah Tannen citations célèbres

La plus grande erreur est de croire qu'il existe une seule bonne façon d'écouter, de parler, d'avoir une conversation - ou une relation.

La communication est un exercice d'équilibre continu, jonglant avec les besoins contradictoires d'intimité et d'indépendance. Pour survivre dans le monde, nous devons agir de concert avec les autres, mais pour survivre en tant que nous-mêmes, plutôt que simplement comme des rouages d'une roue, nous devons agir seuls.

Pour la plupart des femmes, la langue de la conversation est avant tout une langue de rapport: un moyen d'établir des liens et de négocier des relations.

Nous savons tous que nous sommes des individus uniques, mais nous avons tendance à considérer les autres comme des représentants de groupes.

La clé de la conversation au travail est la flexibilité et la compréhension de la façon dont ce que vous dites pourrait être perçu par les autres.

Certains jours, vous voulez juste vous habiller et vaquer à vos occupations. Mais si vous êtes une femme, vous ne pouvez pas, car il n'y a pas de femme non marquée.

[L]es graines de [la Culture de l'argumentation] se trouvent dans nos salles de classe, où un enseignant présentera un article ou une idée . . . organiser des débats où les gens apprennent à ne pas s'écouter les uns les autres parce qu'ils sont tellement occupés à essayer de gagner le débat.

Lorsque les gens se rendent compte qu'à long terme, vous risquez d'éteindre davantage le public, même s'ils regarderont temporairement--à la fin, ils se détournent, nous devons vraiment développer d'autres métaphores et ne pas parler de deux côtés, mais parler de tous les côtés.

Lorsque ceux qui nous sont les plus proches réagissent différemment aux événements que nous, lorsqu'ils semblent voir la même scène dans le cadre d'une pièce différente, lorsqu'ils disent des choses que nous ne pourrions pas imaginer dire dans les mêmes circonstances, le sol sur lequel nous nous tenons semble trembler et notre pied est soudainement incertain.

Critiquer vous décharge de la responsabilité de faire de la pensée intégrative.

Le désir de liberté et d'indépendance devient plus un problème pour de nombreux hommes dans les relations, tandis que l'interdépendance et la connexion deviennent plus un problème pour de nombreuses femmes.

Bien que tous les humains aient besoin à la fois d'intimité et d'indépendance, les femmes ont tendance à se concentrer sur le premier et les hommes sur le second. C'est comme si leur sang coulait dans des directions différentes.

Si les femmes sont souvent frustrées parce que les hommes ne répondent pas à leurs problèmes en leur proposant des problèmes d'appariement, les hommes sont souvent frustrés parce que les femmes le font.

De nombreuses femmes estiment qu'il est naturel de consulter leur partenaire à chaque tournant, tandis que de nombreux hommes prennent automatiquement plus de décisions sans consulter leur partenaire.

La coopération n'est pas l'absence de conflit mais un moyen de gérer les conflits.

Nous avons tendance à regarder à travers le langage et à ne pas réaliser à quel point le langage a du pouvoir

Les mots peuvent être comme des armes de destruction: il faut tant d'efforts et la coopération de tant de personnes pour construire quelque chose - et si peu d'efforts de si peu pour le démolir.

Les fausses dichotomies sont souvent au cœur de la discorde.

La communication est un exercice d'équilibre continu, jonglant avec les besoins contradictoires d'intimité et d'indépendance

Mais si vous parez des points individuels - une entreprise négative et défensive - vous ne reculez jamais et imaginez activement un monde dans lequel un système d'idées différent pourrait être vrai - un acte positif.

Dire quoi que ce soit sur les femmes et les hommes sans se marquer comme féministe ou antiféministe, dénigrant les hommes ou apologiste des hommes semble aussi impossible pour une femme que d'essayer de s'habiller le matin sans inviter des interprétations de son personnage. Assise à la table de conférence en train de réfléchir à ces questions, je me sentais triste de penser que nous, les femmes, n'avions pas la liberté d'être non marquées que les hommes assis à côté de nous avaient. Certains jours, vous voulez juste vous habiller et vaquer à vos occupations. Mais si vous êtes une femme, vous ne pouvez pas, car il n'y a pas de femme non marquée.

Traiter les gens de la même manière n'est pas un traitement égal s'ils ne sont pas les mêmes.

Chacune sous-estime son propre pouvoir et surestime celui de l'autre

toute communication est plus ou moins interculturelle. Nous apprenons à utiliser la langue en grandissant, et grandir dans différentes parties du pays, avoir des origines ethniques, religieuses ou de classe différentes, même simplement être un homme ou une femme - tout se traduit par des façons différentes de parler ...

toute critique entendue de seconde main sonne pire qu'elle ne le ferait face à face. Les mots prononcés hors de notre présence nous paraissent plus puissants, tout comme les personnes que nous ne connaissons que de réputation semblent plus grandes que nature.

Dans une relation continue, chaque critique actuelle emballe les coups de poing de toutes les autres qui ont précédé.

Toute conversation, en plus de tout ce qu'elle fait d'autre, affiche et demande la reconnaissance de notre compétence.

Celui qui décide qui va de l'avant a le dessus, peu importe qui peut y aller. C'est pourquoi de nombreuses femmes ne se sentent pas habilitées par des privilèges tels que des portes qui leur sont ouvertes. L'avantage de franchir d'abord la porte leur est moins saillant que l'inconvénient de se voir accorder le droit de franchir une porte par quelqu'un qui est encadré, par son geste magnanime, comme l'arbitre de l'emprise.

Dire qu'une personne se sent écoutée signifie beaucoup plus que simplement que ses idées sont entendues. C'est un signe de respect. Cela fait que les gens se sentent valorisés.

La culture de l'argumentation nous pousse à aborder le monde - et les gens qui y vivent - dans un état d'esprit contradictoire. Cela repose sur l'hypothèse que l'opposition est le meilleur moyen de faire avancer les choses: La meilleure façon de discuter d'une idée est d'organiser un débat; la meilleure façon de couvrir l'actualité est de trouver des porte-parole qui expriment les opinions les plus extrêmes et polarisées et les présentent comme "des deux côtés"; la meilleure façon de régler les différends est un litige opposant une partie à l'autre; la meilleure façon de commencer un essai est d'attaquer quelqu'un; et la meilleure façon de montrer que vous pensez vraiment est de critiquer.

Le discours public nécessite d'argumenter pour un point de vue, pas d'avoir un argument - comme pour se battre.

Dans le dialogue, il y a opposition, oui, mais pas de collision frontale. Fracasser des têtes n'ouvre pas les esprits.

La vie de chaque personne est vécue comme une série de conversations.

Une partie de la raison pour laquelle les images des femmes en position d'autorité sont marquées par leur sexe est que la notion même d'autorité est associée à la masculinité.

Les relations sont faites de discussions - et les discussions sont pour les filles et les femmes.

Comme la plupart des hommes, mon père est intéressé par l'action. Et c'est pourquoi il déçoit ma mère quand elle lui dit qu'elle ne se sent pas bien et qu'il lui propose de l'emmener chez le médecin. Il est concentré sur ce qu'il peut faire, alors qu'elle veut de la sympathie.

Plus d'hommes se sentent à l'aise de "parler en public", tandis que plus de femmes se sentent à l'aise de parler "en privé".

L'homme chevaleresque qui tient une porte ouverte ou fait signe à une femme de le devancer lorsqu'il conduit négocie à la fois le statut et la connexion.

Les filles ne sont pas habituées à se disputer le statut de manière évidente; elles sont plus soucieuses d'être aimées.

Beaucoup d'hommes honnêtement ne savent pas ce que veulent les femmes, et les femmes honnêtement ne savent pas pourquoi les hommes trouvent ce qu'ils veulent si difficile à comprendre et à livrer.

La conversation homme-femme est une communication interculturelle

C'est notre tendance à aborder chaque problème comme s'il s'agissait d'un combat entre deux camps. On le voit dans les gros titres qui utilisent toujours des métaphores pour la guerre. C'est une atmosphère générale d'animosité et de discorde qui a envahi notre discours public.

Dire que les hommes parlent de baseball pour éviter de parler de leurs sentiments revient à dire que les femmes parlent de leurs sentiments pour éviter de parler de baseball.

Cela peut être la meilleure des relations et la pire des relations - souvent en même temps. Le lien entre une mère et sa fille est l'un des plus forts, mais c'est aussi l'un des plus compliqués.