Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon
  • Le génie n'est qu'une plus grande aptitude à la patience.

  • Tiens bon; tiens bon; tiens bon. La patience est le génie.

  • Le grand ouvrier de la nature est le temps.

  • On peut descendre imperceptiblement de la créature la plus parfaite à la matière la plus informe, de l'animal le mieux organisé au minéral le plus rugueux.

  • Il semble que tout ce qui peut être, est. La main du Créateur ne semble pas avoir été ouverte pour donner l'existence à un certain nombre déterminé d'espèces, mais il semble qu'elle ait jeté tout à la fois un monde de créatures relatives et non relatives, une infinité de combinaisons harmoniques et contraires et une perpétuité de destructions et de remplacements. Quelle idée du pouvoir ne nous est pas donnée par ce spectacle! Quel sentiment de respect pour son Auteur ne nous est pas inspiré par cette vision de l'univers!

  • Un Individu, quelle que soit son espèce, n'est rien dans l'Univers. Cent, mille individus ne sont toujours rien. Les espèces sont les seules créatures de la Nature, des créatures perpétuelles, aussi anciennes et aussi permanentes qu'elle. Pour mieux en juger, nous ne considérons plus l'espèce comme une collection ou comme une série d'individus semblables, mais comme un tout indépendant du nombre, indépendant du temps, un tout toujours vivant, toujours le même, un tout qui a été compté comme un dans les œuvres de la création, et qui, par conséquent, ne fait qu'une unité dans la Nature.

  • Seules les œuvres bien écrites passeront à la postérité: la quantité de connaissances, l'unicité des faits, même la nouveauté des découvertes ne sont pas des garanties d'immortalité ... Ces choses sont extérieures à un homme mais le style est l'homme lui-même.

  • Pour le peu que l'on a réfléchi sur l'origine de notre connaissance, il est facile de percevoir que nous ne pouvons l'acquérir que par comparaison. Ce qui est absolument incomparable est totalement incompréhensible. Dieu est le seul exemple que nous puissions donner ici. Il ne peut pas être compris, parce qu'il ne peut pas être comparé. Mais tout ce qui est susceptible de comparaison, tout ce que nous pouvons percevoir sous différents aspects, tout ce que nous pouvons considérer relativement, peut toujours être jugé selon nos connaissances.

  • La nature est le système de lois établi par le Créateur pour l'existence des choses et pour la succession des créatures. La nature n'est pas une chose, parce que cette chose serait tout. La nature n'est pas une créature, parce que cette créature serait Dieu. Mais on peut la considérer comme une immense puissance vitale, qui englobe tout, qui anime tout, et qui, subordonnée à la puissance du premier Être, n'a commencé à agir que par son ordre, et n'agit encore que par son concours ou son consentement ... Le temps, l'espace et la matière sont ses moyens, l'univers son objet, le mouvement et la vie son but.

  • Le style est l'homme lui-même.

  • Tout le travail des cristallographes ne sert qu'à démontrer qu'il n'y a de variété que partout où ils supposent l'uniformité ... que dans la nature il n'y a rien d'absolu, rien de parfaitement régulier.

  • Le style est l'essence de l'homme

  • Il n'y a rien de bon dans l'amour que la partie physique.

  • Il abuse également des autres animaux et de sa propre espèce, dont le reste vit dans la famine, languit dans la misère, et ne travaille que pour satisfaire l'appétit immodéré et la vanité encore plus insatiable de cet être humain qui, détruisant les autres par le besoin, se détruit lui-même par l'excès.

  • Être et penser sont une seule et même chose pour nous.

  • Bien écrire, c'est à la fois bien penser, bien ressentir et bien s'exprimer; c'est avoir de l'esprit, de l'âme et du goût, tous ensemble.

  • En tant qu'historiens, nous refusons de nous permettre ces vaines spéculations qui tournent sur des possibilités qui, pour être réduites à l'actualité, supposent un renversement de l'Univers, dans lequel notre globe, comme un grain de matière abandonnée, échappe à notre vision et n'est plus un objet digne de notre considération. Pour fixer notre vision, il faut la prendre telle qu'elle est, bien en observer toutes les parties, et par indications déduire du présent au passé.

  • Le chat est le seul animal qui accepte le confort mais rejette l'esclavage de la domesticité.

  • Rassemblons des faits pour nous donner des idà © es. Rassemblons des faits pour nous faire réfléchir.

  • En général, plus on augmente le nombre des divisions des productions de la nature, plus on s'approche de la vérité, puisque dans la nature il n'existe que des individus, tandis que les genres, les ordres et les classes n'existent que dans notre imagination.

  • Il existe plusieurs sortes de vérités, et il est d'usage de placer au premier ordre des vérités mathématiques, qui ne sont cependant que des vérités de définition. Ces définitions reposent sur des suppositions simples, mais abstraites, et toutes les vérités de cette catégorie ne sont que des conséquences construites, mais abstraites, de ces définitions ... Les vérités physiques, au contraire, ne sont en aucun cas arbitraires et ne dépendent pas de nous.

  • Nous ne pouvons pénétrer que l'écorce de la terre.

  • Je suis convaincu, par des observations répétées, que les marbres, les calcaires, les craies, les marnes, les argiles, le sable et presque toutes les substances terrestres, où qu'elles se trouvent, sont pleins de coquillages et autres dépouilles de l'océan.

  • Bien que les œuvres du Créateur puissent être en elles-mêmes toutes également parfaites, l'animal est, à mon avis, l'œuvre la plus complète de la nature, et l'homme est son chef-d'œuvre.

  • Supposons que l'Ancien et le Nouveau monde n'étaient autrefois qu'un seul continent, et que, par un violent tremblement de terre, l'ancien Atalantis [sic] de Platon ait été coulé ... La mer se précipiterait nécessairement de toutes parts et formerait ce qu'on appelle maintenant l'océan Atlantique.

  • L'esprit humain ne peut rien créer. Il ne produit rien avant d'avoir été fécondé par l'expérience et la méditation; ses acquisitions sont les germes de sa production.

  • Le sublime ne se trouve que dans les grands sujets. La poésie, l'histoire et la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet-l'Homme et la Nature. La philosophie décrit et dépeint la nature. La poésie le peint et l'embellit. Il peint aussi les hommes, il les agrandit, il les exagère, il crée des héros et des dieux. L'histoire ne représente que l'homme, et le peint tel qu'il est.

  • La plus grande merveille n'est pas dans l'individu. C'est dans la succession, dans le renouvellement et dans la durée des espèces que la Nature paraîtrait tout à fait inconcevable. Ce pouvoir de produire sa ressemblance qui réside dans les animaux et les plantes, cette forme d'unité, toujours subsistante et paraissant éternelle, cette vertu procréatrice qui s'exprime perpétuellement sans jamais être détruite, est pour nous un mystère que, semble-t-il, nous ne pourrons jamais comprendre.