Jean-Baptiste Lamarck citations célèbres
dernière mise à jour : 5 septembre 2024
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La forme suit la fonction.
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Après avoir produit des animaux aquatiques de tous grades et leur avoir causé d'importantes variations par les différents milieux fournis par les eaux, la nature les a amenés peu à peu à l'habitude de vivre dans l'air, d'abord au bord de l'eau et ensuite sur toutes les parties sèches du globe. Au cours du temps, ces animaux ont été profondément modifiés par de telles conditions nouvelles, qui ont tellement influencé leurs habitudes et leurs organes que la gradation régulière qu'ils auraient dû présenter dans la complexité de leur organisation est souvent à peine reconnaissable.
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Toute connaissance qui n'est pas le produit réel de l'observation, ou des conséquences déduites de l'observation, est entièrement sans fondement et illusoire.
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Ce n'est pas toujours l'ampleur des différences observées entre les espèces qui doit déterminer les distinctions spécifiques, mais la préservation constante de ces différences de reproduction.
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Tous les corps vivants connus sont nettement divisés en deux règnes spéciaux, basés sur les différences essentielles qui distinguent les animaux des plantes, et malgré ce qui a été dit, je suis convaincu que ces deux règnes ne se confondent vraiment à aucun moment.
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Sur notre planète, tous les objets sont soumis à des changements continuels et inévitables qui découlent de l'ordre essentiel des choses. Ces changements ont lieu à un rythme variable selon la nature, l'état ou la situation des objets impliqués, mais sont néanmoins accomplis dans un certain laps de temps. Le temps est insignifiant et jamais une difficulté pour la Nature. Il est toujours à sa disposition et représente un pouvoir illimité avec lequel elle accomplit ses plus grandes et ses plus petites tâches.
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Or cette puissance circonscrite, que nous avons à peine examinée, à peine étudiée, cette puissance à l'action de laquelle nous attribuons presque toujours une intention et un but, cette puissance, enfin, qui fait toujours nécessairement les mêmes choses dans les mêmes circonstances et pourtant en fait tant et tant d'admirables, c'est ce que nous appelons la "nature".
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Il ne suffit pas de découvrir et de prouver une vérité utile jusque-là inconnue, mais il faut aussi pouvoir la propager et la faire reconnaître.
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La vie, dans un corps dont l'ordre et l'état des choses peuvent la manifester, est assurément, comme je l'ai dit, une puissance réelle qui donne naissance à de nombreux phénomènes. Ce pouvoir n'a cependant ni but ni intention. Il ne peut faire que ce qu'il fait; ce n'est qu'un ensemble de causes agissantes, pas un être particulier. J'ai été le premier à établir cette vérité à une époque où la vie était encore considérée comme un principe, une archéia, un être quelconque.
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Une physique saine de la Terre devrait inclure toutes les considérations primaires de l'atmosphère terrestre, des caractéristiques et des changements continus de la croûte terrestre externe, et enfin de l'origine et du développement des organismes vivants. Ces considérations divisent naturellement la physique de la terre en trois parties essentielles, la première étant une théorie de l'atmosphère, ou Météorologie, la seconde, une théorie de la croûte terrestre externe, ou hydrogéologie, et la troisième, une théorie des organismes vivants, ou Biologie.
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Ce que fait la nature au cours de longues périodes, nous le faisons tous les jours lorsque nous modifions soudainement l'environnement dans lequel se trouvent certaines espèces de plantes vivantes.
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Ce ne sont pas les organes, c'est-à-dire le caractère et la forme des parties corporelles de l'animal, qui ont donné naissance à ses habitudes et à ses structures particulières. Ce sont les habitudes et le mode de vie et les conditions dans lesquelles vivaient ses ancêtres qui ont façonné au fil du temps sa forme corporelle, ses organes et ses qualités.
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Le grand âge de la terre apparaîtra plus grand à l'homme lorsqu'il comprendra l'origine des organismes vivants et les raisons du développement progressif et de l'amélioration de leur organisation. Cette antiquité paraîtra encore plus grande lorsqu'il réalisera la longueur du temps et les conditions particulières qui étaient nécessaires pour faire exister toutes les espèces vivantes. Cela est d'autant plus vrai que l'homme est le dernier résultat et le point culminant actuel de ce développement, dont la limite ultime, si elle est jamais atteinte, ne peut être connue.
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Toutes les acquisitions ou pertes opérées par la nature sur les individus, par l'influence du milieu dans lequel leur race a longtemps été placée, et donc par l'influence de l'usage prédominant ou de la désuétude permanente d'un organe quelconque; tout cela est préservé par reproduction aux nouveaux individus qui apparaissent, à condition que les modifications acquises soient communes aux deux sexes, ou du moins aux individus qui produisent les jeunes.
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Il faut croire que tout être vivant, quel qu'il soit, doit changer insensiblement dans son organisation et dans sa forme... Il ne faut donc jamais s'attendre à trouver parmi les espèces vivantes toutes celles qui se trouvent à l'état fossile, et pourtant on ne peut supposer qu'aucune espèce ait réellement été perdue ou éteinte.
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Cependant, si nous considérons que toutes les caractéristiques qui ont été citées ne sont que des différences de degré de structure, ne pouvons-nous pas supposer que cette condition particulière d'organisation de l'homme a été progressivement acquise au bout d'une longue période de temps, à l'aide de circonstances qui se sont avérées favorables? Quel sujet de réflexion pour ceux qui ont le courage d'y entrer!
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Chez tout animal qui n'a pas dépassé la limite de son développement, une utilisation plus fréquente et continue d'un organe quelconque renforce, développe et agrandit progressivement cet organe, et lui donne un pouvoir proportionnel à la durée pendant laquelle il a été ainsi utilisé; tandis que la désuétude permanente de tout organe l'affaiblit et le détériore imperceptiblement, et diminue progressivement sa capacité fonctionnelle, jusqu'à ce qu'il disparaisse finalement.
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Les habitudes forment une seconde nature.