Yves Klein citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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Yves Klein
  • Le bleu n'a pas de dimensions, il est au-delà des dimensions, alors que les autres couleurs ne le sont pas....Toutes les couleurs suscitent des idées associatives spécifiques, psychologiquement matérielles ou tangibles, tandis que le bleu suggère tout au plus la mer et le ciel, et elles sont après tout dans la nature réelle et visible ce qu'il y a de plus abstrait.

  • Mes images monochromes ne sont pas mes œuvres définies, mais la préparation de mes œuvres. Ce sont les restes des processus créatifs, les cendres. Mes photos, après tout, ne sont que les titres de propriété de ma propriété que je dois produire lorsqu'on me demande de prouver que je suis propriétaire.

  • Je n'aimais pas le rien, et c'est ainsi que j'ai rencontré le vide, le vide profond, la profondeur du bleu.

  • L'espace pur et existentiel me faisait régulièrement un clin d'œil, chaque fois de manière plus impressionnante, et cette sensation de liberté totale m'attirait si puissamment que je peignais des surfaces monochromes juste pour "voir", pour "voir" de mes propres yeux ce que la sensibilité existentielle m'accordait: liberté absolue!

  • Le bleu suggère la mer et le ciel, et ils sont, après tout, dans la nature réelle et visible ce qui est le plus abstrait.

  • Le judo m'a aidé à comprendre que l'espace pictural est avant tout le produit d'exercices spirituels. Le judo est, en fait, la découverte par le corps humain d'un espace spirituel.

  • J'avais la preuve que j'avais cinq sens, que je savais comment me faire fonctionner! Et puis j'ai perdu mon enfance...

  • Je veux prendre comme toile pour ma prochaine photo toute la surface de la France.

  • Des heures de préparation pour quelque chose qui est exécuté, avec une extrême précision, en quelques minutes. Tout comme avec un lancer de judo.

  • Je suis arrivé sur terre en 1928. Né dans un milieu de peintres, j'ai acquis le goût de peindre avec le lait de ma mère.

  • Chaque phénomène se manifeste de lui-même. Cette manifestation est toujours distincte de la forme et est l'essence de l'immédiat, la trace de l'immédiat.

  • Au début il n'y a rien, puis il y a un profond néant, puis une profondeur bleue.

  • Sentir l'âme sans l'expliquer, sans vocabulaire, et représenter cette sensation.

  • J'ai fait en sorte que les flammes lèchent la surface du tableau de manière à enregistrer les traces spontanées de l'incendie. Mais qu'est-ce qui provoque en moi cette recherche de l'impression de feu? Pourquoi dois-je rechercher ses traces?

  • La couleur est la sensibilité sous forme matérielle, la matière dans son état primordial.

  • La couleur est asservie par la ligne, qui devient écriture.

  • Je suis contre la ligne et toutes ses conséquences: contours, formes, composition. Toutes les peintures de quelque nature que ce soit, figuratives ou abstraites, me semblent comme des fenêtres de prison dans lesquelles les lignes, précisément, sont les barreaux.

  • L'essentiel de la peinture est ce "quelque chose", cette "colle éthérée", ce "produit intermédiaire" que l'artiste dégage de tout son être créateur et qu'il a le pouvoir de placer, d'incruster, d'imprégner dans la matière picturale du tableau.

  • Je reste détaché et distant, mais c'est sous mes yeux et mes ordres que l'œuvre d'art doit se créer. Puis, lorsque la création commence, je me tiens là, présent à la cérémonie, immaculé, calme, détendu... prêt à accueillir l'œuvre d'art qui voit le jour dans le monde tangible.

  • L'imagination est le véhicule de la sensibilité. Transportés par l'imagination, nous atteignons la vie, la vie elle-même, qui est l'art absolu.

  • Alors que j'étais allongé sur la plage de Nice, j'ai commencé à ressentir de la haine pour les oiseaux qui volaient d'avant en arrière dans mon ciel bleu, ciel sans nuages, parce qu'ils essayaient de percer des trous dans mon plus grand et plus beau travail.

  • Pour moi, chaque nuance d'une couleur est en quelque sorte un individu, un être qui est de la même race que la couleur de base, mais qui possède définitivement un caractère distinct et une âme personnelle.

  • Le bleu n'a pas de dimensions, il est au-delà des dimensions.

  • La dominante envahit l'ensemble du tableau, pour ainsi dire. De cette façon, je cherche à individualiser la couleur, car j'en suis venu à croire qu'il existe un monde vivant de chaque couleur et j'exprime ces mondes.

  • J'ai écrit mon nom de l'autre côté du ciel.

  • J'essayais de montrer la couleur, mais je me suis rendu compte à la vue privée que les publics étaient prisonniers d'un point de vue préconçu et que, confrontés à toutes ces surfaces de couleurs différentes, ils répondaient bien plus à l'interdépendance des différentes propositions, ils reconstituaient les éléments d'une polychromie décorative.

  • La couleur bleue immatérielle montrée chez Iris Clert en avril m'avait en somme rendu inhumain, m'avait exclu du monde de la réalité tangible; j'étais un élément extrême de la société qui vivait dans l'espace et qui n'avait aucun moyen de revenir sur terre. Jean Tinguely m'a vu dans l'espace et m'a fait signe en vitesse de me montrer la dernière machine à prendre pour revenir à l'éphémère de la vie matérielle.

  • L'immatériel m'a dit que j'étais en effet un occidental, un chrétien bien pensant qui croit en la "Résurrection de la chair". Toute une phénoménologie est alors apparue, mais une phénoménologie sans idées, ou plutôt sans aucun des systèmes de conventions officielles. Ce qui apparaissait était distinct de la forme et devenait Immédiat. "La marque de l'immédiat" - c'était ce dont j'avais besoin.

  • La couleur est la sensibilité sous forme matérielle, la substance dans sa forme la plus pure.

  • C'est alors que je me suis souvenu de la couleur bleue, le bleu du ciel à Nice qui était à l'origine de ma carrière de monochrome. J'ai commencé à travailler vers la fin de 1956 et en 1957 j'ai eu une exposition à Milan qui consistait entièrement en ce que j'ai osé appeler mon "Époque bleue".