William Ernest Hocking citations célèbres

dernière mise à jour : 5 septembre 2024

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William Ernest Hocking
  • Partout où l'ambition morale existe, le droit existe. Et l'ambition morale elle-même doit être présumée présente dans le subconscient, même lorsque le moi conscient semble la rejeter, tant que la société a les ressources pour la mettre en action; de la même manière que le sauveteur présume que la vie existe dans le noyé jusqu'à ce qu'il ait épuisé ses ressources pour récupérer la respiration.

  • L'homme est le seul animal qui contemple la mort, et aussi le seul animal qui montre le moindre signe de doute sur sa finalité.

  • Pour ceux qui n'ont qu'à obéir, la loi est ce que le souverain commande. Pour le souverain, en train de décider de ce qu'il doit commander, cette vision de la loi est singulièrement vide de lumière et de direction. Dans la souveraineté dispersée des États modernes, et surtout en période de changement social rapide, le droit doit regarder vers l'avenir aussi bien que vers l'histoire et les précédents, et vers ce qui est possible et juste aussi bien que vers ce qui est réel.

  • Principe I:;: Les droits légaux sont des droits présomptifs.

  • Principe II:;: Les présomptions de la loi sont des présomptions créatrices:;: elles visent les conditions à réaliser, et c'est seulement pour cette raison qu'elles ignorent les conditions qui existent.

  • Principe III: Les droits présomptifs sont les conditions dans lesquelles les pouvoirs individuels se développent normalement.

  • Rien n'est plus évident, j'ose penser, à la suite de deux ou trois mille ans de philosophie sociale, que la société doit vivre et prospérer par le biais des impulsions indigènes des êtres humains individuels.

  • Sans bonne volonté, aucun homme n'a de droit présomptif, sauf le droit ou la possibilité de changer sa volonté, tant qu'il y a de l'espoir.

  • Il est juste, ou droit absolu, qu'un individu développe les pouvoirs qui sont en lui. On peut dire qu'il a un "droit naturel" de devenir ce qu'il est capable de devenir. C'est son seul droit naturel.

  • La seule chose qui peut mettre de côté une loi comme mauvaise est une meilleure loi, ou une idée d'une meilleure loi. Et la seule chose qui donne à une loi la qualité de meilleure ou de pire est le résultat concret qu'elle promeut ou ne parvient pas à promouvoir.

  • Et en effet, aucun homme n'a trouvé sa religion avant d'avoir trouvé celle pour laquelle il doit vendre ses biens et sa vie.

  • Cette conception simplement formelle des faits de sa propre misère est en même temps un départ d'eux-les plaçant dans l'objet. Il n'est donc pas inutile d'observer par réflexe que, dans cette Pensée même, on s'est séparé d'eux et qu'on n'est plus ce qu'empiriquement il se voit encore être.

  • Là où les hommes ne peuvent pas transmettre librement leurs pensées les uns aux autres, aucune autre liberté n'est assurée.

  • Nous ne pouvons pas balancer une corde qui n'est attachée qu'à notre propre ceinture.

  • Seul l'homme qui a assez de bien en lui pour sentir la justice de la peine peut être puni; les autres ne peuvent qu'être blessés.

  • Aucune religion n'est une vraie religion qui ne fait pas frémir les hommes jusqu'au bout des doigts avec un sentiment de danger infini.

  • Ce que notre vision de l'efficacité de la religion dans l'histoire rend immédiatement évident quant à sa nature est-premièrement, sa distinction nécessaire; deuxièmement, sa suprématie nécessaire. Ces caractères, bien qu'externes, ont été si essentiels à sa fécondité, qu'ils justifient l'affirmation que sans eux la religion n'est pas religion. Une religion fusionnée et une religion négligeable ou subordonnée ne sont pas une religion.

  • Nous sommes amenés à avouer que nous nous soucions en fait plus de la religion que des théories et des idées religieuses: et en faisant simplement cette distinction entre la religion et ses éléments doctrinaux, n'avons-nous pas déjà relégué cette dernière à une position extérieure et subordonnée? N'avons-nous pas affirmé que la "religion elle-même" a une autre essence ou constitution qu'une simple idée ou pensée?

  • Aussi riches que nous puissions devenir en connaissance des causes profondes des résultats historiques, nous renonçons à toute compréhension de l'histoire si nous oublions cette continuité intérieure, c'est-à-dire les intentions conscientes des participants à la création de l'histoire et leurs succès consciemment connus.

  • Chaque besoin social, comme le besoin d'amitié, doit être une partie à sa propre satisfaction: je ne peux pas trouver passivement mon ami comme un ami prêt à l'emploi; un être humain prêt à l'emploi, il peut l'être, mais son amitié pour moi, je dois aider à créer par ma propre détermination active.

  • Une personne qui veut avoir une bonne volonté, a déjà une bonne volonté--dans ses rudiments. Il y a une solide satisfaction à savoir que le simple désir de se débarrasser d'une vieille habitude est un progrès matériel à la condition de se submerger dans cette habitude. Le plus long pas vers la propreté est fait quand on ne gagne--rien d'autre que de l'insatisfaction à l'égard de la saleté.

  • La communauté pure n'intéresse aucune volonté; mais une communauté qui poursuit un bien commun est d'un intérêt suprême pour toutes les volontés; et ce que nous avons dit ici, c'est que quelle que soit la nature de ce bien commun ... il doit contenir le développement des pouvoirs individuels, comme condition préalable pour tous les autres biens.